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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 10:57

Avant de nous mettre au travail sérieusement, nous sommes allés assister vendredi soir à un concert d'un musicien malien, Baba Sissoko. Il se produisait sur la scène du Centre Culturel Français de Bamako en compagnie de ses frères, cousins, fils, rien que des Sissoko. J'ai réalisé une petite vidéo que je vous livre. Pensez à pousser le son.

 

 

 

A présent on se met au boulot. Vous devez tous vous demander si on est vraiment venu ici pour ça mais on avait besoin d'un peu de repos.

Passage à la banque de Kati pour s'assurer que les fonds envoyés par Josette, la trésorière de l'association, sont bien arrivés puis on poussera jusqu'à la mairie de Kanbila dont dépend le village et enfin une petite visite au père Godina de la mission catho (où nous sommes déjà allés vivre quelques jours en mai dernier) avant d'y transférer nos pénates.

A bientôt pour d'autres nouvelles et régalez-vous avec Baba Sissoko.

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 18:33

 

Pour nous remettre du voyage mouvementé que nous avons eu, nous passons quelques jours « chez Victor » dans le quartier de Korofina-Nord, une petite auberge sympa que nous connaissons depuis 2003.

 

PXR P1080501

 

L'un des avantages de celle-ci, entre autre, est qu'elle jouxte le garage d'Ousmane qui s'occupe de la réparation de notre véhicule. Celui-ci tourne à présent 5 sur 5, comme dit le mécano, depuis mardi soir. En final, pour les mécaniciens, la cause de la rupture de deux culbuteurs de commande d'ouverture de deux soupapes d'admission provient d'un décalage de la courroie de distribution suite à un défaut de tension de celle-ci du à un grippage du galet tendeur. Ca aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus graves. Ouf ! Le problème de freinage sur la roue avant gauche s'est réglé par un dégrippage et graissage du piston d'étrier. Tout est ok.

 

Quant à Ousmane, il est tout fier dans la combinaison que lui a offert Françoise (merci Marie-Ange). Vous remarquerez aussi le rangement impeccable de ses outils, ce qui est très rare ici. On vous avait dit que c'était un bon. Un peu cher peut-être mais, comme il le dit lui-même quand on lui fait remarquer : « ce n'est par le prix de l'heure passée, c'est le prix de la qualité du travail fourni ».

 

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En cette fin de journée nous avons une pensée pour notre copain Jojo qui est rentré prématurément la nuit dernière pour soutenir son copain Philou et sa famille qui est à l'origine de l'incendie de sa tanière. Sacré Jojo, c'est un super mec. (lire ses derniers articles sur son blog, vous comprendrez ce que je veux dire. Le blog à Jojo ).

 

Bonne soirée et à+

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 20:01

 

Je vous ai laissé à Nouakchott jeudi dernier. Depuis j'ai retrouvé mes compagnons de voyage et Françoise. Nous avons poursuivi le voyage en quittant la côte atlantique, direction plein est dans le sud mauritanien en direction de Kiffa où nous avons bivouaqué à l'auberge « le phare du désert » vendredi soir.


Samedi une journée éprouvante nous attendait jusqu'à la frontière avec le Mali. On commence par 140 kms d'une route totalement dégradée. Les 30 – 40 premiers kilomètres se font sur une piste doublant la route en réfection. Pas très roulante et poussiéreuse. Les cent kms suivants sont sur un goudron constellé de trous énormes entre lesquels on slalome. Quand on peut on roule deux roues sur le goudron deux roues dans la terre en bord de route. Je ne vous dis pas comment les passagers de la Ford Escort ont soufferts, hein Marijo et Jacky ? Cinq heures pour 150 kms. Ensuite la route est meilleure encore que par endroit entièrement défoncée par des poids lourds en surcharge. Mais Jojo a du vous raconter tout ça sur son blog. En fin d'après-midi passage de la frontière à Nioro de Sahel sans encombres. Ca y est, on est au Mali !  Je dis sans encombres mais pas sans mauvaises nouvelles. C'est à ce moment que notre ami Jojo apprend que sa maison de Bourdax dans les Pyrénées ariègeoises,  celle où nous avions rendez-vous au début du voyage, a été entièrement détruite par le feu. Quand je vous dis que ce voyage est placé sous le signe de la poisse. Pour plus de détail lire son blog.


On passe la nuit à Nioro dans un centre d'accueil du programme pour une autre agriculture (de mémoire...).

Dimanche, dernière étape du voyage : 440 kms sur une route très roulante, sans difficultés. On fait la grasse matinée, on est pas pressé. Départ à 8h30, on sera à Bamako dans l'après-midi. Et là, quand on touche presque au but, il fait beau, les moteurs ronronnent, on sifflote…. re-patatras. Le moteur du Pajero commence par émettre un petit bruit bizarre puis perd petit à petit de la puissance et enfin n'a plus du tout de puissance. Arrêt. Il tourne sur trois voire deux pattes. On décide de stopper les frais, on sort une sangle, on l'accroche derrière le fourgon Peugeot et en route jusqu'au prochain village : Diéma au carrefour des routes de Nioro, Kayes et Bamako. Il reste 345 kms avant Bamako. Renseignement pris auprès d'un douanier de la brigade locale : il n'y a pas de mécano digne de ce nom dans cette ville. Une expérience passée me dissuade de confier le véhicule à n'importe quel « bricoleur ». Je décide donc d'appeler Ousmane le mécano de Bamako qu'on connait depuis 2003. Il est 11h. « Pas de problème, rappelez-moi dans 10 mn, je trouve un 4x4 pour vous prendre en remorque jusqu'à mon atelier ». On casse une petite graine avec les copains puis ils reprennent la route sans nous. Attente à l'ombre, il fait 40°,en compagnie des douaniers puis des pompiers, puis à nouveau de la vendeuse de nourriture et de boissons sur le bord de la route. Enfin, à 16h30 un Land Cruiser Toyota au volant duquel on reconnaît notre ami Ibrahim  accompagné de deux jeunes mécanos de chez Ousmane. Après un petit « brunch » (ils sont partis sans manger) on redémarre vers 17h et c'est parti pour 5 heures de rodéo. A 100/120 km/h à 2 mètres du cul du Toyota accroché par une sangle. Au volant du Pajéro, Yacou le jeune mécano. Un véritable virtuose soit, mais par moments ça fout la trouille. Et encore, de jour ça peut aller, mais la nuit arrive vite. Je pense que l'expérience des rallyes auto avec Xavier m'a permis de ne pas devenir vert.

 

 

 

Françoise était avec Ibrahim dans le Toyota. On s'était mis en liaison radio par talkie-walkies. Ca aide. Arrivée à destination à 22 heures, ouf ! Une bonne nuit chez Victor une journée au calme pour récupérer. Demain sera un autre jour. Mais tout va bien, on est comme chez nous au Mali.

Ousmane a déjà ouvert le moteur et a identifié la rupture de deux culbuteurs d'admission. Après remontage il restera à vérifier le turbo : il a relâché pas mal d'huile semble-t-il. Ce n'est pas forcément grave mais ça reste à confirmer.

Kambé (à plus tard en bambara).

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 16:03

Si vous avez suivi le blog de Jojo vous savez que le convoi a été coincé au poste de douane marocain à la frontière maroco-mauritanienne au milieu d'une bonne centaine de véhicules qui patientaient dans l'attente du bon vouloir des fonctionnaires marocains. Ils sont tombés en pleine grève du zèle, scanner pour toutes les voitures.

La journée d'hier dans la queue jusqu'à la fermeture du poste à 18h, nuit à la belle étoile et requeue à partir de 9h ce matin. Aux dernières nouvelles, à midi, ils étaient dans le "bac à sable" entre Maroc et Mauritanie. Arrivée prévue à Nouakchott ce soir.

 

En attendant je découvre les « locataires » de l'Auberge Ménata. Un couple d'allemands dans un fourgon Renault qui fait un brake avant de repartir vers le Bénin via le Mali. Lui parle le français.

Un chercheur italien de l'université de Gênes qui effectue une étude sur le maraboutage en Mauritanie. Très sympa.

Deux jeunes bordelais en 205 qui sont déjà repartis vers Bamako après avoir également galèré à la frontière.

Deux cyclistes belges partis de Bruxelles courant novembre qui, à cent kms par jour en moyenne, pensent arriver avant le 26  janvier à Dakar et de là s'envoler pour poursuivre leur périple en Amérique du Sud. Ils sont partis pour un an. Ils se refont une petite santé ici avant de repartir. Chapeau.

 

Pour ma part, en attendant l'arrivée de Françoise et des autres je fais un peu de tourisme. Ateliers des orfèvres, musée national.

 

Vivement ce soir.

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 17:15

 

Ca y est, je suis enfin en Afrique. Arrivé à minuit à l'aéroport de Nouakchott, pris en charge par Sek le chauffeur de l'Auberge Menata où j'ai passé une bonne nuit. Réveil à 9h, p'tit dèj. Impec.


Depuis 2009, l'auberge s'est agrandie en particulier le parking. Un bar-resto dans la cour et la Wifi haut débit. Génial ! Plus besoin de courir après un cyber.


Je pensais passer la journée à attendre que ma petite femme et nos compagnons de route me rejoignent. Je crains devoir attendre encore la journée de demain. En effet, le passage de la frontière maroco-mauritanienne semble en ce moment très compliquée. Françoise que j'ai contacté par téléphone (par Skype) ce matin m'indiquait que le poste frontière marocain passait tous les véhicules au scanner. Cent vingt voitures faisaient la queue devant eux et ça n'avançait pas. Elle craignait de devoir y passer la journée et la nuit au moins. Dur dur, je compatis. Mais que faire que de prendre son mal en patience.


Ici, la température est très douce sans être étouffante. Le soleil est voilé et il y a une petite brise bien agréable.

Faute de mieux, je mets quelques photos de l'Auberge Menata.

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 17:08

Les derniers évènements dramatiques survenus à Niamey le week-end dernier nous ont, bien sûr, interpellés avant notre départ vers le Mali. A écouter notre Premier Ministre, les pays du Sahel présentent trop de risques pour continuer à y aller. Les tours-opérateurs, dont la responsabilité pénale est engagée parait-il, ont tous annulé leurs prestations là-bas.

 

Inconsciemment nous prenons, en France, des risques chaque fois que nous montons dans notre voiture ou que nous chevauchons notre moto. Quatre mille morts sur nos routes l'an dernier sans parler des dizaines de milliers de blessés dont certains restent handicapés toute leur vie. Statistiquement, 80 personnes sont mortes sur les routes de France durant la semaine qui vient de s'écouler. Les médias n'en parlent même pas. Nos gouvernants  nous demandent-ils de laisser notre voiture au garage pour autant ?

 

Risque de se faire "dégommer" d'une balle traversant un pare-brise sur une autoroute en plein vignoble bourguignon comme le week-end dernier par exemple. Interdit-on la pratique de la chasse ?


Risque pris par les habitants du Var, dans la vallée de l'Argens en juin dernier. Certains en ont pris alors conscience en y laissant leurs biens ou leur vie. Je pourrais encore citer la pratique du ski hors pistes, etc.

 

En partant, nous savonsque nous prenons un risque, minime somme toute compte tenu de l'itinéraire que nous empruntons et de notre destination au Mali, dans la région de Bamako qui, à ce jour ne présente pas de risque particulier. Notre voyage serait touristique peut-être l'aurions-nous annulé, et encore. Mais il s'agit d'autre chose. Nous avons là-bas des amis qui nous attendent, avec qui nous avons élaboré un projet répondant à un réel besoin. Nos avons fait naître l'espoir, nous ne pouvons pas les décevoir.

Par ailleurs, si nous, les occidentaux, ne nous rendons plus là-bas nous laissons la place à Aqmi et aux intégrismes en tout genre et nous voyons à quoi celà a abouti en Afghanistan ou ailleurs. Ne laissons pas tomber nos amis du Sahel pour un simple "principe de précaution".

 

Donc nous y allons, en prenant toutes les précautions d'usage, discrètement et... Inch Allah !

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 15:05

Eh oui ! Vous prévoyez, vous préparez six mois durant, vous trouvez un véhicule, des copains sympas pour vous accompagner, tout bien quoi,.....  et patatras ! une méchante bactérie investit tranquillement vos bronches, vous négligez de la combattre sérieusement : pas le temps, il faut préparer les bagages, charger le Pajero,...  Et au moment de partir, dans les Pyrénées, cette "saloperie" vous terrasse. C'est, rapidement résumé, ce qui m'est arrivé dans la nuit de dimanche à lundi.

Lundi matin au lever je décide de ne pas prendre le départ. Françoise accepte finalement de partir quand même en compagnie de nos compagnons de vayage. Quant à moi je reste chez Jojo. Il m'a confié les clés de sa maison et le numéro de téléphone de son toubib. Le lundi après-midi, le médecin en question me fait hospitaliser pour une bronchite sur-infectée. Antibio en perfusion, aérosols, oxygène et tutti quanti. Efficace puisque je suis sorti, hier vendredi, réparé.


Françoise quant à elle et l'équipe des copains pousuit la descente vers le sud. Le passage de la frontière marocaine à Ceuta s'est apparemment bien passé pour elle. Un petit incident sur le Pajero a un peu retardé la progression mais c'est à présent réglé.

Pour suivre le voyage, je vous invite à aller sur le blog à jojo et sur le blog à mariejo (voir les liens dans "nos amis").


Il me reste à trouver un vol pour les rejoindre sur le parcours. A Nouakchott probablement mardi ou mercredi.

En attendant, Delphine et Franck m'hébergent à Mont de Marsan et je profite à fond d'Alexia et de Nils, deux de nos petits-enfants.

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 16:25

P1080235Ca y est. Avec un léger retard du à une agression microbienne qui nous a terrassé Françoise et moi, nous voilà parti. Ceux qui lisent le blog à Jojo ou celui de Mariejo sont déjà au courant pour le retard.

Bref, le Pajero chargé à bloc, dedans, dessus, partout. Il y a tout juste de quoi nous assoir.

Départ hier après-midi de Dijon et vogue jusqu'à Brives la Gaillarde en guis de galop d'essai. La Pajero s'est super bien comporté. Nous un peu moins bien à moucher, tousser, cracher. Une bonne nuit et c'est reparti après un bon p'tit déj et une canette de RedBull (eh oui Sandrine...). Sans faire de pub c'est vrai que ça booste.

Ce soir je vous écrit depuis chez Jojo où nous allons passer la nuit avec toute l'équipe : Jojo, Maie-jo, Jacky, Jean-Pierre et nous deux. Tout le monde est en pleine forme prêt pour le départ. On est en pleine Pyrennées ariègeoises, au fond d'une petite vallée à 850m d'altitude. On nous annonce la neige pour demain matin. Va falloir crabotter. Ca sera le vrai départ. A suivre...

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 10:03

  

Voilà un moment que vous n’avez plus de nos  nouvelles.

Que s’est-il passé depuis le  dernier article ?

 

Je vous avais promis un croquis du projet de dispensaire. Notre ami Philippe, membre de l’asso, a réalisé une vue d’artiste.

  

Vue artiste dispensaire

 

 

 

Logo

    

Noémie, également membre de l'asso, a imaginé notre logo.

 

  

  

  

  

L’association compte aujourd’hui 50 adhérents et donateurs.

 

 

 

 

 

Françoise a établi un lien très fort avec l’école primaire de notre village, en particulier avec les élèves. En juin, à la fin de l’année scolaire, elle a présenté dans les classes un film relatant la vie scolaire au village de N’Tonimba. La projection dura 14 minutes mais il suscita une avalanche de questions pendant une bonne heure et … une pluie de cartables, crayons, chaussures, etc tout au long des vacances scolaires. Les enfants ont su impliquer leurs parents.

 

Cette matinée de juin a eu un tel impact à l’école que la directrice nous a demandé de renouveler en novembre. Préparation d’un nouveau film (18 mn) plus orienté sur la vie au village de N’Tonimba. A nouveau beaucoup d’intérêt et de questions de la part des élèves et des maîtres. Ce fut aussi une sensibilisation au déséquilibre nord-sud. Pour certains ce fut une découverte. Nouvelle moisson de matériel scolaire.

 

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P1080068La médiathèque de notre village bourguignon a accueilli une expo que nous avons préparée sur le Mali : présentation d’instruments de musiques, panneaux explicatifs, photos, vidéo. Cette expo a fonctionné pendant trois semaines en novembre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P1080086Enfin, samedi dernier 11 décembre, l’association a convié le village à une expo-présentation à la salle des fêtes : panneaux explicatifs sur le Mali, sur le village de N’Tonimba, sur les projets en cours, vidéos, photos, dégustation de dah, sirop de gingembre, jus de mangue, bananes plantains frites, …et  ventes de produits artisanaux maliens ramenés lors de nos précédents voyages.

Cette journée a été un véritable succès. Entre 100 et 150 personnes nous ont rendu visite entre 14 et 18  heures. Le stand de vente a été dévalisé – la proximité des fêtes sans doute - et les bénéfices réalisés ont permis de boucler le budget prévu pour la construction du dispensaire.

Nous remercions vivement les roburiens qui ont, par leur présence et leur sympathie, marqué leur intérêt pour notre association et nous ont donné un sérieux encouragement.

 

 

 

Et pour terminer aujourd’hui, laissez moi vous présenter le véhicule avec lequel nous allons rejoindre le Mali au début de l’année. Nous partons avec nos copains de 2009 Mariejo et Jojo auxquels se joignent trois autres copains : Jacky, Florence et Jean-Pierre. Nous leur disons « bienvenue au club » ! J’allais oublier : il y aura aussi deux véhicules en plus de notre Pajéro de 1988.

   

                                                                              P1070661

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Joyeux Noël à tous ! 

 

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 16:17

 

Depuis le 29 juin dernier l’association N’TONIMBA DEME existe officiellement. Avec quelques amis de notre village bourguignon nous avons déposé les statuts en préfecture et l’acte de naissance a été publié au JO du 17 juillet 2010.

 

N’TONIMBA DEME signifie Aider N’Tonimba en bambara. C’est l’officialisation de l’action que nous menons là-bas depuis 2003, à titre personnel jusqu’alors. N’TONIMBA est un village de 1000 habitants situé au Mali à une trentaine de kilomètres de Bamako, en pleine brousse. On y accède par une piste en latérite, l’électricité n’y parvient pas et l’eau est puisée au puits. Notre dernier fils, Matthias, y est né il y a 24 ans.

 

Le diaporama qui suit vous donnera un petit aperçu des lieux.

Pour les curieux qui maîtrisent Google Earth, voir aux coordonnées suivantes : 12,72 -8,105

 

 

 

  

 

 

Les actions de N'Tonimba Démé sont centrées sur deux points principaux : la santé et l’éducation.

 

Concernant la santé, nous avons le projet d’aider le village à construire un dispensaire.

Voir l'article 15/05/2010 On est toujours vivants !

  

En effet, l’accès aux soins de santé représente pour les habitants un véritable problème. Les seuls moyens de locomotion existants pour parcourir la piste jusqu’au centre de santé le plus proche  sont la marche à pied, la charrette tiré par un âne ou l’une des deux motos du village. Ce problème est encore accru en saison des pluies car un cours d’eau se forme alors obligeant à un détour de 15 kilomètres.

 

Quelques chiffres : il y a en moyenne un accouchement par semaine, soit une bonne cinquantaine par an. A titre de comparaison, dans notre village bourguignon qui compte une population équivalente, il y a eu 8 naissances en 2009. A l’école primaire 250 enfants sont scolarisés, ici 86. 

 

Les visites prénatales et postnatales, les accouchements, les soins en cas de césarienne, le suivi des vaccinations, « la bobologie », l’éducation à l’hygiène, etc, tout ceci est mal assuré aujourd’hui. Le village en est conscient et voudrait que les choses évoluent. Nous leur avons proposé notre aide pour la construction d’un dispensaire-maternité.

 

Nous pensons que, dans un premier temps, 5000 euros devraient permettre de construire un bâtiment d’une surface de 63 m2 en briques de ciment couvert de tôles et fermé de portes et fenêtres métalliques et d’apporter le nécessaire pour pouvoir démarrer l’activité.

 

Un appel à adhésions et à dons a été lancé auprès de nos amis et de notre famille. Celui-ci commence a porter ses fruits. 

 

Merci de tout cœur aux donateurs que nous ne manquerons pas de tenir au courant de l’avancement du projet.

 

 

 

Concernant l’éducation, depuis 2003 une aide régulière est apportée à l’école primaire du village financée grâce à des dons et à des spectacles organisés par des amis comédiens ou chanteurs. Merci à eux.

 

Il s’agissait en particulier de terminer le creusement du puits de l’école, de construire les latrines de l’école et de procurer des fournitures scolaires (cartables, stylo-billes, ardoises, livres,…). Cette aide se poursuit parallèlement à la construction du dispensaire.

 

Nous tentons aussi d’établir un lien entre l’école de notre village bourguignon et celle du village de N’Tonimba : des échanges par l’intermédiaire de petits films, pour l’instant, devraient participer à l’éducation du respect de la différence.

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